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(D​é​)​r​è​glement de contes

by tcheli

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1.
Le tourmalet 03:56
Tes faux espoirs, mon vieil ami Tes vraies galères j’en ai soupé Plus qu’il n’en faut j’en ai bavé Salut mon gars et à jamais Accroche-toi, rabiboche-toi Encore trouver les mots qu’il faut Tout ça pour ne pas perdre la foi Là c’est tout vu, j’en ai plein le dos Tes coups de poignard, la main tendue Tes petits calculs sans intérêt Je te l’assure je n’en puis plus Tout mon crédit est épuisé Persiste encore ou fais semblant Tout cela n’est pas bien méchant Mais à gagner un jour de plus Autant le dire j’en ai plein le cul Tous tes retards qui ont pris le train En cours de route sans un merci Tes toujours non, tes sans doute oui A ma patience ont mis un frein De l’espérance, de la constance Donne-lui encore une dernière chance Quand bien même à cette tombola Son numéro c’est de rester là Tous tes projets en Amérique Qui aboutissent à Carpentras Dans les odeurs de la caisse du chat Moi çà me donne des idées d’Afrique Allez encore un petit effort Deux trois couleuvres à avaler Allez vas-y c’est pas la mort Même si le goût te fait gerber Passer ma vie à pédaler A te sentir sur le porte-bagages Pendant que je grimpe le Tourmalet Je te le dis, je n’ai plus l’âge Essaye encore change de braquet Ronge bien ton frein, serre le guidon Et rassure-toi, de toutes façons Il lui reste la voiture-balai Toutes tes excuses, tes petites ruses Tes pleurnicheries, tes faux-semblants S’il y en a un autre que ça amuse Je les lui laisse de toutes mes dents Et puis arrête de menacer Dire que tu vas te mettre une balle De toutes façons tu vises si mal Que t’es capable de te rater Tes faux espoirs, mon pauvre ami Tes vraies galères, j’en ai soupé Plus qu’il n’en faut j’en ai bavé Salut mon gars et à jamais……
2.
Le jour où je partirai J’irai tuer mon chien Pour qu’il n’ait pas de chagrin J’insulterai ma concierge Bon Dieu ça fait du bien J’écrirai sur un mur « Que la vie est jolie » Salut et à demain » Un jour je m’en irai Sans savoir ou aller Ne sachant plus prier En ayant peur du noir La vie est un couloir En forme d’intestin Ne pleurez pas mes frères Je vous dis « à demain » Un jour il sera l’heure D’oublier mes factures Et mes emmerdements De me dire que vraiment Que c’est doux quand ça dure De voir vos tristes gueules Pleurer sur mon linceul Et me dire « à demain » Un jour il sera l’heure De regarder derrière De pleurer sur hier De me dire que mon avenir N’a aucun avenir Claquer mon dernier sou M’allonger n’importe ou Sans penser à demain Ce jour-là ou cette nuit En décembre ou en mai Je laisserai mes regrets Au tiroir de mon ennui Et puis fermant les yeux Allongé sur ma couche J’embrasserai à pleine bouche Ce néant sans lendemain Ce jour là ce maudit Viendra bien assez tôt Viendra comme un couteau Bien au milieu du dos Et la face contre terre Et mes os en dessous J’irai nourrir les vers Qui se foutent de demain
3.
Une lettre 09:19
Au soir de votre hiver Je voulais vous écrire Une lettre, un message Sur un bout de papier Soulignant d’un trait rouge Les doutes et les tourments D’un petit garçon sage Qui faisait ce qu’il pouvait Pour plaire à ces deux-là Qu’il appelait ses parents Avant que votre nuit tombe J’ai lancé à la mer Dans une bouteille en verre Toute la somme des questions Qu’un môme trop bien élevé Se posait, le nez collé A la fenêtre de ses peurs Même s’il sentait déjà Que resteraient fermés Les tiroirs de votre mémoire Au bord de votre abime A cette heure si tardive Encore un peu hésitant Je cherchais le courage D’enfin vous envoyer La lettre d’un écolier Osant vous demander De lui donner la main De lui montrer le chemin Qui lui donnerait un passé A l’approche des récifs De votre dernier naufrage J’ai griffonné au dos D’une très vieille photo Le souhait d’un enfant D’avoir en unique héritage Juste de quoi allumer Un immense feu de joie lui disant rien qu’une fois Juste combien vous l’aimiez Mais je sens bien Qu’il est déjà trop tard Mais je sais bien Que ça ne sert à rien Alors j’ai jeté la photo J’ai déchiré la feuille J’ai cassé la bouteille Et j’ai brûlé la lettre Et je resterai seul Comme un gosse dans le noir
4.
La commedia 05:07
Quand ton bouquet final N’est qu’un pétard mouillé Que tes feux de Bengale N’éclairent que ton passé Tu stoppes net Tu jettes les allumettes T’en as eu des belles bleues Des trop vertes et des bien mûres Tu pensais faire long feu D’un feu de belle allure La flamme était chétive La chaleur relative CIAO SALUT HASTA LUEGO E FINITA CIAO SALUT HASTA LUEGO E FINITA LA COMMEDIA Quand le bout de ton chemin Te laisse sans voix et sans issue Toi qui croyais aller plus loin Plus loin qu’au bout de la rue Tu n’y crois pas Tu ralentis le pas Que t’importe le jardin De tes rêves de gamin Tous les ogres de ton enfance Ont des gueules d’ambulance Sur ta porte t’as écrit Dernier avis avant saisie Quand se bousculent les si Sur ta petite mélodie Quand sur cet air là Tu ne trouves plus le la A courber le dos Tu perds le tempo Le chœur de tes amours Résonne d’un bruit sourd Ta musique se danse Sur des pauses, des silences A tes clés de sol Tu mets mille bémols Au fond de ton regard Ami, je me suis permis D’y prendre une étincelle Qui me chauffera la vie Quand il sera question d’elle Elle qui se fait la belle Elle que tu as aimée bien plus que de raison A toutes les saisons Cette pauvre chandelle Que tu as consumée Croyant l’été plus long. É FINITA LA COMMEDIA É FINITA LA COMMÉDIA…..
5.
Aux premières lueurs du jour Les yeux à peine ouverts J’avalais la lumière Joyeux, gourmand et fier Sans penser que demain Serait bientôt hier. Je marchais sans répit Sans savoir un instant Tous les bouquets d’orties Qui viendraient habiller D’un manteau sale et gris Chacune de mes nuits. ET PUIS, UN JOUR IL A FALLU TOUJOURS TOUJOURS ALLER PLUS LOIN Tous les orages, les crachins Toutes les rosées du matin Abreuvaient mes soupirs Me remplissaient de rires Ma tête dans les nuages Mes pieds dans l’océan du caniveau Je m’enivrais d’une jungle d’aubépines De millions de nouveaux mondes Sur quinze mètres carrés Je caressais la lune Au miroir toujours propre De la salle à manger Je voyais des sorcières Qui dansaient sous le vent J’étais toujours premier J’étais toujours vainqueur Au dernier grand virage Tout près des vieux garages Mais le ciel a pris des couleurs de pluie Mon chemin s’est recouvert de bitume Mon ruisseau a fini dans le fond d’un égout Mon trésor s’est changé en traites à payer J’ai laissé dans un coin mon armure en carton Pour revêtir chaque matin des habits d’amertume. AINSI, TOUS LES JOURS IL ME FAUT TOUJOURS TOUJOURS ÊTRE LE PLUS FORT Aux premières lueurs des jours Qui tapissent mon ennui Je recherche la lumière Mais je baisse les yeux Car je sais que demain Ne sera plus hier Hier où je marchais Une fleur dans le cœur Hier où cette terre Avait un goût si fort Qu’elle faisait d’un enfant Le plus grand des géants. ET L’ON VOUDRAIT ENCORE ET L’ON VOUDRAIT CE SOIR QUE JE PISSE À LA LUNE
6.
Mon nom 06:29
Un soir d’ennui, de peur et de révolte, Je me suis enfui d’un château trop tranquille, Remisant sans regret au fond des oubliettes L’horizon étriqué d’une vie toute tracée. J’ai quitté sans frémir ma forteresse de sable Avec, comme simple bagage, mon envie de chanter A la face du monde la somme de mes colères L’addition des désirs d’un avenir choisi. Endossant, insouciant, une armure de rêves Faite d’espoirs de gloire et de bonne fortune, J’ai jeté en riant dans un cul de basse fosse Mes anciens oripeaux, mon passé et mon nom. ET QU’IMPORTE LES ÉCUEILS J’ÉTAIS AVENTURIER ET QUE VOGUE LA GALÈRE JE DEVENAIS CAPITAINE. Emmenant avec moi de joyeux compagnons, Nous étions sur les routes menant mille batailles, Dépensant sans compter le peu que nous avions, Un jour sans rien manger, un autre faisant ripailles. Plus que des amis, nous étions des frangins, Cinq doigts de la main vers le même destin, Gravissant des montagnes, le rire en bandoulière, Nous touchions presque au but, à la terre promise. ET QU’IMPORTE LES ÉCUEILS, NOUS ÊTIONS AVENTURIERS, ET QUE VOGUE LA GALÈRE, J’EN ÉTAIS CAPITAINE. Mais le temps, en passant, a brisé notre élan, Le doute s’est immiscé, propageant son venin, Nous creusions, tête baissée, le même microsillon, Asséchant une terre de moins en moins fertile. Les armures ont rouillé, faisant des chevaliers De simples commerçants, des marchands de tapis, Alors chacun a pris un chemin différent, Me laissant dans le cœur comme une déchirure. Il fallait malgré tout continuer ma route En soignant mes blessures, en conservant la flamme Et survivre, droit devant, contre vents et marées, De combats sans lendemain, de jolis feux de paille. Je voulais sans répit, d’espoirs en dépits Rattraper ce passé qui ne serait jamais plus Alors qu’il a suffi qu’au hasard d’une rue, D’une nouvelle chanson, je retrouve mon nom. ALORS QU’IMPORTE LES ÉCUEILS, JE RESTE AVENTURIER, ET QUE VOGUE LA GALÈRE, JE NE SUIS PLUS CAPITAINE.

about

Freed from the rules of the verse-refrain, cinematic and introspective, This new album try to get closer to the original soundtrack of an inner film.

credits

released December 7, 2016

Words by Alain Wiart, Music by Fabien Dessart.
Arrangements by Fabien Dessart, Sébastien Escobar, David Londeix and Ludovic Perrod.
Recorded between September 2014 and November 2016.
Produced by Tcheli .
Additional voice by Ines Louhichi.

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about

tcheli Paris, France

Tcheli is an unusual quintet of musicians, lived by a desire to transfigure French texts by creating a highly cinematic music. Of this meeting was born Tcheli, little strange bird In the poetic, sarcastic, soft, wild and moved speech.

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