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TCHELI

by tcheli

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1.
Moi qui me croyais enfin tranquille Moi qui me disais « ça y est, j’ai trouvé Le coin peinard, la quille » J’ai signé pour l’éternité Refrain : Encore les mêmes histoires, le même foutoir Les mêmes querelles, le même bordel C’est pas pour dire, mais quel raffut Vous faites à tout bout de champ d’horreur Quelle joie trouvez-vous à ces chahuts Qui troublent mon repos D’après ma dernière heure Tout au fond de mon trou glacé Je pensais que vous alliez grandir Mais rien qui ne vous fasse autant plaisir Que de remplir les fosses de martyrs Refrain : Encore les mêmes conquêtes, les mêmes défaites Les mêmes rengaines, la même haine J’ai beau me tourner dans tous les sens Implorer l’autre qui s’en bat la panse Laissez-moi fermer l’œil Au froid dans mon cercueil. Dépêchez-vous de vous entretuer Hâtez-vous de nourrir le fumier Garez-vous boulevard des allongés Et foutez-moi la paix !!! Encore les mêmes histoires, le même foutoir Les mêmes querelles, le même bordel Les mêmes conquêtes, les mêmes défaites Les mêmes rengaines, toujours la même haine.
2.
A toutes vos promesses A avaler comme à la messe J’ai mis une croix dessus Une croix simple et nue Sans le moindre messie Le moindre guignol Caressant vos envies De censurer mes gaudrioles De toutes vos exigences A prendre de toute urgence J’ai fabriqué un tabouret Un truc pas compliqué Histoire d’y poser Mes parties dites charnues Vos désirs font désordre Je m’assieds dessus Des illusions Articles en promotion Désillusion A tous les rayons Pour toutes vos sentences Au nom de dieu et de la France J’ai planté un piquet Un bout de bois plutôt épais Manière d’attacher Mes coupables envies De partir un jour M’acheter un fusil De tous vos interdits Votre morale et vos profits Je me suis fait un masque Le nez rouge la joue flasque J’irai dans vos kermesses Mélanger d’épices lointaines Vos vins maussades vos tristes fesses Et vos amours de fin de semaine Allongé sur le lit De tous mes compromis Je rêve d’autres rivages Où le pouvoir viendrait du cœur Mais il paraît que je n’ai plus l’âge Mais l’on me dit qu’il n’est plus l’heure Mais il paraît que je n’ai plus l’âge Mais l’on me dit qu’il n’est plus l’heure Des illusions Articles en promotion Désillusion A tous les rayons
3.
Les 2 singes 03:52
Dis-moi grand-père, J’ai vu hier
 Un drôle de singe sans poil
 Marchant raide et droit
 C’est quoi cet animal ? Gamine c’est un cousin 
Descendu de son sapin
 Qui s’est pressé d’oublier
 L’arbre d’où il venait Dis-moi papy pourtant 
Il a pas l’air bien méchant
 Juste qu’il n’est pas très beau
 Et qu’il a l’air idiot 

L’idiot a fabriqué
 Des machines pour tuer 
D’un bout à l’autre de la brousse
 Tout le monde en a la frousse 

REFRAIN
 C’est un babouin vicieux Qui n’aime que lui même, l’homme ! 
Evites ce macaque
 Ce primaire primate, l’homme ! Oui mais mon aïeul
 Il semble vraiment seul 
Est-ce qu’il faut lui parler ?
 Est-ce qu’il faut s’en méfier ? Quand il n’a pas de poux 
Il en cherche à son voisin
 Surtout si par malheur
 Il n’a pas la même couleur REFRAIN Il a tué mes amis 
Et aussi mes ennemis 
Il m’a mis en cage, réduis en esclavage 
Il a tout détruit
 Mon futur, mon présent
 Et aussi mon passé 
Il est l’enfant gâté qui casse tous ses jouets
 Il est sur cette terre
 La pire des saloperies
 Moi je n’ai que ma colère
 Je n’ai que mon mépris 
Il est stupide et laid 
Ce n’est qu’un singe raté 
L’homme 
L’homme qui se dit 
L’homme qui se dit HUMAIN !

4.
De mauvaise bourre un jour pour des raisons futiles j’eus l’envie d’un conflit avec celui d’en face je prospectai alors le marché aux missiles tous les flingues bien rangés, chaque canon à sa place. La préposée aux ventes, charmante au demeurant Me fit faire le tour des attrape-trépas Chacun avait son charme, son petit côté plaisant Chacune de ces armes fleurait bon l’au-delà. La belle concessionnaire de ces engins de guerre Attirait mon attention sur toutes les nouveautés Alors que je lorgnai d’un œil mercenaire Les pétoires en ristourne, les tanks au rabais. « Laissez donc ces rapières ! »dit-elle d’un air martial m’attrapant par le bras, aussitôt ajoutant : « prenez de l’efficace, du sérieux, du létal cet engin ci-devant occira l’opposant » je voulais en découdre mais avec la hantise de ne point aplatir mon petit portefeuille je réfléchis alors et ne fis la bêtise d’aller porter chez mon prochain le deuil. Je quittai l’attachée à sa triste besogne Certain qu’elle trouverait bien d’autres fantassins Des qui ont de l’oseille, des qui ont de la pogne Et j’allai quant à moi serrer celle du voisin. Refrain : Han-dè Le jour de gloire est arrivé Han-dè Vous allez voir ça va saigner.
5.
Dessine-moi un mouton Bloqué devant sa télé Quand le malheur des uns Fait l’émission des autres Dessine-moi un mouton Qui verse une larme émue Quand apparaît l’agneau Qu’on avait perdu de vue Dessine-moi un mouton Qui ne donne pas un rond Parce qu’un homme en colère Perturbe sa digestion Dessine-moi ce mouton Qui éteint sa télé La panse bien remplie Et la tête vidée. MAIS(5)MOI CA NE ME REGARDE PAS MAIS(5)MOI JE REGARDE PAS CA Dessine-moi ces moutons Qui s’aimeraient béliers Quand une douce agnelle Leur passe sous le nez Dessine-moi ces moutons Qui déshonorent les boucs Quand cette demoiselle Leur passe entre les mains Dessine-moi ces moutons Assis en rang d’oignons Qui jurent croix de fer croix de bois Que c’est la dernière fois Dessine-moi ceux d’en face Qui disent « non c’est pas bien  Nous serons très sévères Si vous recommencez !! » MAIS(5)MOI CA NE ME CONCERNE PAS MAIS(5)MOI J’FRÉQUENTE PAS CES GENS LÀ Dessine-moi ces moutons Qui se serrent en peloton Quand pour un maillot jaune Y’a tant de lanternes rouges Dessine-moi ces moutons Hurlant avec les loups Qui convient leurs amis A une méchoui-party Dessine-moi ces brebis Bêlantes et ravies Se rêvant premier prix Du rayon charcuterie Dessine-moi tout le troupeau De plain-pied en pleine face Et fais gaffe que dans le tas On ne me reconnaisse pas MAIS(5)MOI CA NE ME CONCERNE PAS MAIS(4)JE CROIS QU’ON VA S’ARRÊTER LÀ
6.
Venez voir la foire aux monstres Admirez-moi toutes ces horreurs Allez braves gens ça ne coute pas cher De contempler toutes ces misères Madame Gilda regardez bien Ne passez pas votre chemin Trois cents kilos dans le bas du dos Et tout le reste un peu plus haut A côté d’elle le nain bossu Une vraie affaire un classique sur Un vrai remède qui vous rassure Sur votre allure un rien tordue Des siamoises en tête à tête A l’homme-tronc dur comme du bois Allons curieux hâtez le pas Faut pas rater une si belle fête Si tout cela ne suffisait pas Vous aimerez nos plus beaux cas Comme la maison n’est pas avare On vous réserve quelques perles rares : La femme-croco, la femme-serpent L’homme qui a vu l’homme qui a rien vu Et la pucelle et l’enfant-rat Et l’assassin au fond de soi Un cœur de glace, une tête d’angoisse Un vieux cyclope hypermétrope Un triste sire, un vrai vampire Ils sont tous là Approchez venez vous faire peur Vous connaitrez un vrai bonheur Oui mes toutes belles mes salopiots D’enfin pouvoir vous trouver beaux Soyez certains que tout-à-l’heure Vous y verrez votre serviteur N’oubliez pas au bout de la foire De vous regarder dans un miroir Venez voir la foire aux monstres Venez voir la foire aux monstres…….
7.
Tonton 04:04
T’as les allures d’un prince de galles Qui serait tombé de son cheval Avec toujours le même costard Sacré corbeau, sacré renard T’as les moustaches conquérantes Du gars qu’on n’appelle pas ma tante Un vrai cador question boutanche Serre-moi la louche et tiens bien le manche Même si t’as pas vraiment d’amis Au bar des zombis réunis Ici tout le monde connaît tonton Sacré corbeau, sacré pigeon y-t’paye un rouge, y-t’paye un demi tu restes là, cloué au bar à te battre avec ta mémoire qui se fait rose puis devient noire Refrain : Allez Tonton allez Allez Tonton allez Une chanson Tu nous les chantes tes Pyrénées Celles de tes jeunes années Ou tu y as jamais foutu les pieds Sacré corbeau, pauvre étourneau Et pourtant tous ils aiment en rire Du disque rayé de tes souvenirs Vieille rengaine où tu soupires Que t’étais plus beau que Valentino Refrain Dans ton palace du rez de chaussée Derrière ta fenêtre sertie de barreaux Tu fais vraiment un drôle d’oiseau Sacré corbeau, triste moineau Les pieds vissés à ton plain-pied Tu gardes chagrin le même sourire Celui qui essaie de nous dire Que c’est pas mieux que si c’était pire Refrain
8.
Macondo 03:14
A midi, un dimanche Au roulement des tambours Le cortège s’avance Le cortège s’avance Si c’est une fête Il n’y a pas de danse A midi, un dimanche Qu’importe la chaleur Deux amis, deux enfances Deux amis, deux enfances Parce que l’honneur Tirent leur révérence Ce midi, ce dimanche La place toute blanche Se fait silence Silence Refrain : Macondo El expreso del hielo Macondo El expreso del fuego Mediodia, domingo Sous le soleil de Macondo Le village marche Le village marche Si lentement Que je ne puis le suivre Un, deux, trois coups de sifflet Macondo sur le quai Le train de feu s’en va Le train de feu s’en va……
9.
6H33 03:36
Je prends l’train tous les matins A six heures trente –trois Qu’il fasse beau, qu’il fasse froid Ils sont tous là bien avant moi. Le dur arrive sur le quai Gare à la marche et en voiture Chacun, chacune prend sa place Toujours la même, c’est plus sur. ON S’Y PRESSE LE MATIN ON S’Y COMPRESSE LE SOIR TOUJOURS LE MÊME TRAIN-TRAIN DANS L’TRAIN Monsieur Machin salue ses copains Toujours prêts pour la partie Dix de der et l’muscadet Toutes ces années ,ça c’est sacré. En face de moi monsieur glandouille Ses mots fléchés, ses mots croisouilles Un jour viendra triste bonhomme Tu t’mettras bien un p’tit coup de gomme Et puis derrière on trouve tout fier Le stylo rouge en bandoulière Le petit clan des intellos Qui se mélange pas au populo. REFRAIN Un peu partout, ça dort debout Les valises au bord des yeux Qui vont jamais vers d’autres cieux Un peu moins gris, un peu plus bleus. Je prends l’train tous les matins A six heures trente-trois Qu’il fasse beau, qu’il fasse froid Ils sont tous là bien avant moi. ÇA FAIT VINGT ANS QUE J’PRENDS CE TORTILLARD DU P’TIT MATIN VINGT ANS QUE JE ME SENS ACCROCHÉ À, ACCROCHÉ À CE TRAIN
10.
Guerria 03:38
Tintin rêve d’un Congo Ou rien n’était trop beau Picsou compte les années A cheval sur ses lingots En se frottant la panse Ce cher Donald D’un pet bien grassouillet S’épanche de suffisance Minnie s’est mise à boire Et parle à son trottoir Pluto gobe les mouches En camisole du soir Milou traîne la patte Vieux chien perclus et sourd Aux ordres de l’adjudant Qui gueule de toute sa dent Avachi au drive-in le gros Mickey se bouffe un extra-méga beef sur coulis de ketchup ce soir dans les fourrés d’un bois désenchanté une lascive Blanche-Neige a occis Cendrillon Pare-choc contre pare-choc Grincheux et solitaires Six nains et j’ajoute un Additionnent leurs klaxons Ça fait une paye Popeye Qu’Olive a mis les bouts Sans demander son reste Au gras du beau Brutus Daisy rêve d’évasion Les yeux sur le plafond Que le client se presse Qu’ils mettent un ascenseur Qu’ils arrêtent de gueuler Que ses pieds se soulagent Et qu’on lui foute la paix Tarzan s’est enroulé Dans les bras d’un platane A la une des journaux L’idole s’est fourvoyée Mais que nous reste-t’-il Mais qui va nous montrer Que ce ciel de décembre Peut amener l’été ? REFRAIN : Encore et toujours fi ak felé Guerria guerria Ici et là bas doli ba faw Guerria guerria
11.
Novembre 03:54
Par un ciel mal luné Une sale nuit de novembre Qu’est-ce que t’es parti faire De l’autre côté du bar ? Nous laissant amputés De ton putain de rire Délaissant au comptoir Nos envies, nos espoirs Dans un ciel un peu gris D’un automne trop distrait T’as rien trouvé de mieux Que d’aller voir ailleurs Que d’aller boire ailleurs Tu savais bien pourtant Que tous les vins d’ici S’oublient dans l’au-delà Parce qu’un ciel trop chargé De démons enivrés Oublia de chanter T’es passé de l’autre côté Dans un drôle de troquet Ou la bière a un goût Un sale goût de dégout Un goût d’éternité Pourquoi ce ciel si sombre Une nuit d’abandon T’as laissé t’échapper Te perdre parmi les ombres Nous donnant la nausée Une envie de gerber Comme après un repas Un peu trop arrosé Que ce ciel enfumé D’un vilain croche-pied T’envoie dans les étoiles Nous laissant tous à poil Et d’un coup il fait froid Et de quoi on a l’air Un peu plus solitaire Le cul dans la poussière Que ce putain de ciel Cette sale nuit de novembre Ne fasse pas trop le fier Tout çà c’était hier Nous on lève nos verres A ta santé mon frère Et on sait qu’tu te marres De l’autre côté du bar.
12.
Elle est au bord du quai D’un train toujours à l’heure A l’orée d’une forêt Infinie et fragile On y pense quand la nuit S’épingle au clair de lune Et l’on va se coucher La tête sous l’oreiller C’est un bout de dentelle Au soleil de midi Une promesse de pluie A l’ombre d’une haie Un fruit beaucoup trop vert Pour l’oiseau envolé Et on prend ses vacances En bas de l’escalier ON L’A VUE TOURNER LA-BAS AU COIN D’LA RUE ELLE EST PASSÉE PAR ICI ELLE NE REVIENDRA PLUS C’est une longue promenade Qu’on fait sans fatiguer Une route si droite Qu’on ne cesse de tourner Une feuille bien accrochée Aux branches de nos souvenirs C’est l’heure ou les fantômes Ne mènent qu’au matin C’est une jungle moite Que l’on peut explorer Dès que nos pieds se posent Sur l’herbe fraichement coupée C’est un aventurier Qui attend dissipé Que la cloche sonne Qu’arrive la récré. REFRAIN C’est une chasse au trésor Toujours recommencée Sous la nappe fleurie De la table desservie Ce sont des jours qui passent Sans même avoir l’idée Sans même le souci Du mot calendrier Ce sont mille couleurs Que l’on a oubliées Quand arrive l’automne Et qu’il faut balayer Ce brin de solitude Qu’on a pas su cueillir Et qu’arrive l’hiver Et qu’il nous faut partir

about

This is the first album of Tcheli.

credits

released December 10, 2012

Words by Alain Wiart
Music by Fabien Dessart

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all rights reserved

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about

tcheli Paris, France

Tcheli is an unusual quintet of musicians, lived by a desire to transfigure French texts by creating a highly cinematic music. Of this meeting was born Tcheli, little strange bird In the poetic, sarcastic, soft, wild and moved speech.

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